jan 07
11

Le coup de la galette

Rédigé par Michi

Je vous vois soupirer : « Encore un billet où michi va nous balancer une photo de galette pour montrer qu’il est super, pffff, quel relou, de toutes façons nous on préfère le tiramisu d’Hélène.» 

Détrompez vous !

Certes, cette galette je vais vous la montrer en vue aérienne à la Yann Arthus Bertrand mais ce n’est pas tout !!!

Replaçons cette galette dans son contexte historique.
An de grâce 2007, nous sommes en janvier, nous habitons à FSB, la température extérieure est de 15°C et les arbres bourgeonnent , rien que des choses très banales en somme.
Dimanche dernier, c’était l’Epiphanie (comme les rois mages en Galilée suivaient des yeux l’étoile du berger , la lalala…), pas moyen d’échapper aux galettes à 15 euros la part dans toutes les bonnes boulangeries .
A mon boulot, la tradition veut qu’une fois par mois lors de notre réunion bi-hebdomadaire un membre de l’équipe ramène un petit goûter, histoire d’adoucir un peu notre quotidien de forcats emprisonnés au bord du périphérique.
Ca faisait longtemps que je ne m’y étais pas collé, et même si on n’avait pas de réunion prévue, je me suis dit que cette idée avait peu de chance d’être mal accueillie et puis j’avais trouvé là un prétexte crédible (pour une fois?) à l’organisation d’une réunion, il fallait fonçer.

BINGO !!!!

« Et si je faisais une galette des rois pour le boulot ? En plus, c’est bientot les évaluations c’est vraiment le moment de leur en mettre plein la vue :) » 
Armé d’un super bouquin sur le chocolat offert par Papa Noël, je me lançais donc dans la confection d’une galette … au chocolat (vous suivez?).

A ce moment du récit, un coup d’oeil rapide sur la liste des ingrédients s’impose :

  • 125 de poudre d’amande
  • 100 g de sucre
  • 2 oeufs (+1 pour la dorure)
  • 30g de cacao
  • 120g de beurre
  • 1 Sachet de sucre vanillé

On touille le tout avec bonne humeur et décontraction et voilà il ne reste plus qu’à déposer le fourrage entre deux pâtes feuilletés « Pouce levé»  (vous faites jamais vos courses à Auchan?), 25 minutes avec un vrai au four, donc 45 minutes avec notre four plus tard et c’est prêt.

Pas si moche, le résultat, n’est ce pas ? Et en plus on m’a dit que c’était plus super bon.

Oui mais voilà, si vous avez déjà pratiqué la pâte feuilletée « Pouce Levé» , vous n’êtes pas sans savoir qu’il reste toujours une boule de pâte dont on ne sait que faire.
Pris dans mon élan me voilà donc parti pour confectionner une mini-galette avec le reste de pâte, toujours en suivant la même recette (on ne change pas une équipe qui gagne!).
Tant qu’à faire, j’ai aussi repris le moule à tarte encore tiède. Ce geste apparament anodin a permis une économie non négligeable de liquide vaisselle. Je vous laisse méditer là dessus.
ET POURTANT, c’est ce choix qui me sera fatal ainsi que l’abscence de mouillage lors du pincage des bords (d’après la spécialiste qui était alors affalée au salon à regarder je ne sais quelle saga marseillaise).
En effet, qui dit même moule à tarte, dit moule à tarte trop grand pour ma petite galette !!!

ET LA …… C’EST LE DRAME !!!

Voilà le résultat :

Tant pis pour ma bien aimée, elle n’aura pas eu de belle galette contrairement à mes collègues :( . Si cette histoire devait nous apprendre à tous quelquechose, c’est qu’il faut parfois savoir changer de moule pour ne pas rater la galette faite avec des restes de pâte « pouce levé»  sans oublier de bien pincer-mouiller les bords et ce même si cela use un peu plus de liquide vaisselle.

3 réponses à “Le coup de la galette”

  1. LN dit :

    On dirait pas, mais la galette râtée était très bonne… Rien de tel que de la frangipane au chocolat un peu craquante. L’esthétique n’éatit pas au rendez-vous mais c’était un régal pour les papilles…

  2. Plus Belle La Vie dit :

    Waouh là on est bluffés (surtout par le premier essai!).
    On est pressés de venir tester en live les autres recettes de Julie ;-)

  3. martine dit :

    Et la couronne et la fève ?? vous avez le bonjour de Boule